D’où vient le coaching?

Quiconque cherche une réponse à cette question fait rapidement le constat que le coaching n’a pas de source unique, que l’on ne peut de façon indiscutable observer sa naissance à partir d’une école constituée, d’un mouvement de pensée ou d’un précurseur qui en serait le dépositaire incontestable.

Pour moi, tout l’intérêt de cette question est qu’elle m’invite à explorer le sens que je donne au mot “coaching”. Commencer à y répondre, c’est élire mes affinités avec tout ce que peut m’offrir l’histoire humaine comme miroir de ma pratique. Dans cet article je vais illustrer cette exploration par un exemple de filiation qui oscille entre l’anthropologie et la mythologie, en plaçant le curseur très loin dans le passé.

Coaching interne en entreprise, dialogue entre sceptique et convaincu

Le sceptique : Qu’est-ce que tu penses du coaching interne? Est-ce la bonne approche pour généraliser les bénéfices du coaching professionnel au sein d’une entreprise? Personnellement je suis sceptique. Un individu ne peut pas se coacher lui-même : alors comment une organisation pourrait-elle se coacher elle-même? C’est un peu comme vouloir se regarder dans un miroir sans miroir, en imaginant le miroir ; ou la main droite qui prétendrait vivre sa vie à l’insu de la gauche…

coaching interne en entreprise

24 façons de rater un coaching

(C) David Hawgood, Wikimedia Commons

Un coach peut rater bien des choses : avant même de démarrer un coaching, pendant les séances, à la fin des séances, entre les séances ou à la fin du coaching. Peut-il pour autant rater complètement un coaching ? Existe-t-il des erreurs cardinales qui mènent irrémédiablement à l’échec ?

  1. Le coach peut rater la présentation de sa prestation de coaching, la communication écrite ou orale qui lui permet de s’adresser à des clients potentiels.
  2. Il peut rater le premier rendez-vous avec le DRH qui doit le référencer.
  3. Il peut rater l’entretien tripartite et prendre des engagements qu’il ne pourra pas tenir.
  4. Il peut rater l’entretien préalable avec son client, le coaché, et réaliser plus tard que le coaching ne répond pas à ses besoins parce que ce dernier attend de la formation personnalisée ou du conseil.
  5. Juste avant un entretien de coaching, il peut rater sa préparation mentale et dérouler la séance l’esprit encombré de toutes sortes de pensées parasites.

C’est quoi un bon coach ? 10 idées reçues décryptées par un coach sportif

Nao2g, Wikimedia Commons

C’est ici un coach sportif qui parle, mais je pense qu’un coach en entreprise peut se poser les mêmes questions et méditer avec profit sur les réponses – sérieuses ou humoristiques – qu’il y apporterait : « Je considère qu’il n’y a pas de bons coaches, cela impliquerait qu’il y en ait de mauvais. Non, il y a de bons et de moins bons joueurs. A charge au coach de rendre meilleur celui qui l’est moins, ce qui implique des dizaines de paramètres à harmoniser. » Lire la suite de l’article sur : www.welovetennis.fr

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